La courageuse fillette et la sorcière
écrite par: anwar Addawi Sadawi
L’on raconte qu’aussi temps anciens, il y avait une vieille femme laide et méchante qui possédait des pouvoirs magiques. Cette sorcière ne mangeait ni de la viande de la volaille ni celle de mouton et encore moins celle des animaux domestiques. Elle mangeait tous les deux mois une petite fille.
Cette sorcière habitait là-haut dans la montagne. Chaque fois qu’elle avait faim, les habitants du village lui donnaient une fillette. Les habitants étaient tristes, ils ne savent pas quoi faire pour se débarrasser de cette méchante femme et de sa baguette magique.
Un jour, elle se lève tôt et elle ordonne sa baguette magique avec des mots et des gestes mystérieux de la faire voler. Elle s’envole sur les toits des maisons des habitants du village et elle crie à haute voix :
-« Je veux avoir une petite et une belle fillette. Ce soir où bien je vais bruler tous les villageois. J’ai faim, je veux manger de la chair, hum, j’ai soif je veux boire le sang d’une fillette. »
Tous les habitants du village ont peur pour leurs filles. Il faut qu’une fillette sacrifice pour sauver le village.
Mais, il y avait une fillette belle et mignonne, Connue par son intelligence et sa sagesse, elle décide d’aller chez la sorcière.
Sa famille étonnée lui dit : « comment ça ! Tu n’es pas obligé d’aller l’année dernière, on a sacrifié ta cuisine, cette année, c’est le tour de la famille de notre voisin. »
-« S’il vous plaît, papa, laisse-moi, je vais revenir, soyez sûr maman, mes frères et mes sœurs. Je vais revenir. Laissez-moi, il faut sauver notre village une fois pour toutes. »
La famille avec dépit accepte que sa fille aille chez la sorcière.
Sa mère, ses frères et ses sœurs ne cessent de pleurer quant à son père, il est très triste.
-« N’ayez pas peur, je vais retourner avant le coucher du soleil. »Dit la fillette.
Tous les habitants la remercient pour son sacrifice.
La pauvre fillette fait ses adieux et se dirige vers la masure sous le regard alarmé de tous les habitants du village.
Elle est très courageuse !
Quel malheur fait qu’une fille aussi courageuse aille à la mort volontairement.
Elle frappe à la porte puis elle entre, elle trouve la sorcière allongée sur son lit ; elle lui dit avec un grand sourire : bonsoir!
La sorcière est étonnée « comment peut-elle rire ainsi ? ? N’a-t-elle pas peur de moi !? » Mais la courageuse fille n’hésite pas à lui dire :
Bonsoir, ma chère grand-mère, avant le diner, il faut que je te raconte un beau conte.
Quoi ? qu’as-tu dis ? non, bien sûr, j’ai faim, je veux te manger, j’ai soif je veux ton sang, je ne peux attendre aucune seconde.
Un peu de patience, ma belle, ma chair est mauvaise et mon sang est très salé. Je suis malade et je ne guéris qu’après vous avoir raconté un conte.
La sorcière la laisse faire parce qu’elle est convaincue de ses paroles
-Mais, dis-moi un petit conte, et fais-le fais le vite, tu as compris, je n’ai pas de temps pour entendre les histoires d’enfants.
Pendant que la pauvre fillette est entrain de raconter, la sorcière admire l’histoire, elle l’a laissé terminer et elle oublie sa faim et sa soif.
L’histoire la calme et la rend sur le point de s’endormir, la petite raconte, raconte d’une voix douce et tendre pour endormir la sorcière.
Dés que la fillette est sûre que la sorcière est endormie, elle prend la baguette magique et se sauve.
Elle trouve les habitants du village qui l’attendent. Elle leur montre la baguette magique et elle dit :
-Voilà la baguette magique de la sorcière, voilà cet objet qui la rend toujours forte, voilà la source de sa puissance, c’est fini, il n’y a plus de sorcière, il n’y a ni de malheur ni de tristesse, Allez-y les fillettes, vous pouvez vivre en paix sans aucune peur ni angoisse. Allez-y faites ce que vous voulez, les fillettes, vous êtes libres. Allez-y jouer, dansez, amusez-vous bien. À partir de cet instant. IL n’y a plus de danger. »
Tous les habitants sont étonnés :
comment a-t–elle pu faire ?
Quelle courageuse fillette !
La famille de la fillette ainsi que tous les habitants du village sont fiers d’elle. Ils la remercient, ils l’embrassent.
« Tu as fait des choses incroyables, tu as sauvé toutes les fillettes du village. »
« Dès jour-là, tu es la maire du village » dit le maire du village ainsi que tous les habitants d’une seule voix. »
